The United Nations and One Health: the International Health Regulations (2005) and global health security

NUTTALL I.;MIYAGISHIMA K.;ROTH C.;LA ROCQUE S. de

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Titre

Les Nations unies et l’approche « Une seule santé » : le Règlement sanitaire international (2005) et la sécurité sanitaire mondiale

Auteur(s)

NUTTALL I.;MIYAGISHIMA K.;ROTH C.;LA ROCQUE S. de

Volume(Numéro)

33(2)

Collection

Revue Scientifique et Technique

Date de parution

8/2014

Nbre/N° de page

659-668

Note-ill.

1 box, 18 ref.

Paru dans le numéro :

One Health: seeing around the corners - A regional communication stategy framework against infectious diseases in Asia and the Pacific 2011-2016;One Health

Resume_FR

L’approche « Une seule santé » recouvre de nombreuses thématiques et peut être appréhendée sous différents angles. Les auteurs exposent le point de vue de ceux qui ont pour mission d’élaborer une réponse en cas de crise de santé publique de dimension internationale, en particulier la survenue de foyers de maladies zoonotiques. Plusieurs organisations internationales interviennent dans ce type de réponse, notamment l’Organisation des Nations unies et ses institutions spécialisées telles que l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ;
les fonds et programmes des Nations unies, dont le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le Programme alimentaire mondial (PAM), le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) ; le système bancaire multilatéral lié aux Nations unies (Banque mondiale et banques régionales de développement) ; et les organisations partenaires comme l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE). Toutes ces organisations ont tiré les enseignements de l’expérience acquise lors des foyers zoonotiques survenus au cours de la dernière décennie en concevant des approches et des mécanismes communs destinés à encourager la bonne gouvernance, à promouvoir des politiques transversales intersectorielles, à orienter plus efficacement les investissements et à renforcer les capacités
mondiales et nationales d’intervention face aux crises nouvelles. La coordination entre les diverses institutions des Nations unies et la création de partenariats avec des organisations similaires ont contribué à améliorer la surveillance des maladies dans tous les pays, ce qui à son tour a permis une détection plus
efficace des foyers et une réponse plus rapide lors de leur apparition, ainsi qu’une meilleure transparence et participation des parties prenantes, avec pour résultat une amélioration globale de la santé publique. La nécessité de mettre en place des systèmes sanitaires et zoosanitaires plus robustes au niveau national, basés sur une bonne gouvernance et sur la conformité avec le Règlement sanitaire
international (2005) et les normes internationales de l’OIE a conduit la FAO, l’OMS et l’OIE à joindre leurs efforts à ceux de la Banque mondiale afin de fournir aux pays des outils pratiques susceptibles de les aider concrètement à gérer leurs risques de zoonoses et à se doter des ressources appropriées pour prévenir et
contrôler les foyers de maladies infectieuses, en particulier à leur source animale. L’ensemble de ces tâches contribue à des plans d’action qui s’inscrivent dans la logique d’« Une seule santé ».

Langue

ANGLAIS

Localisation

En ligne

PMID

25707192

DOI

http://dx.doi.org/10.20506/rst.33.2.2303

Fichier lié Anglais

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